L’unicité de chaque thé
Le théier, à l’état sauvage, est un arbre pouvant atteindre plusieurs mètres de haut.
La cueillette des feuilles de thé consiste à détacher, essentiellement à la main, les jeunes pousses ou les feuilles plus matures, selon le type de thé souhaité.
Les théiers poussent à une altitude supérieure à 1000 mètres, dans les régions tropicales ou subtropicales. Ils ont besoin d’une température de 10 à 20 °C, de pluies abondantes dans un sol bien drainés.
Chaque thé est unique et se distingue par son apparence, ses arômes, sa saveur, son processus de transformation, son histoire ou sa provenance et l’intention qui est derrière sa production et sa transformation.
Le goût et le caractère d’un bon thé reflète son lieu de culture et sa transformation plus que sa génétique. Des facteurs naturels tels que le mélange de minéraux dans le sol, la fertilisation découlant de la flore qui l’entoure, les précipitations annuelles, la densité des brouillards de montagne, le soleil et le vent jouent tous un rôle.
Ce qui les distingue entre eux est le temps qui s’écoule entre la cueillette des feuilles et le moment où ces feuilles sont exposées à une température élevées afin d’interrompre leur processus d’oxydation et leur réaction enzymatique.
On les regroupe ainsi en six familles : les thés blancs, jaunes, verts, wulongs, rouges (appelés thés noirs en occident) et puer. De façon générale, plus le thé subit d’étapes de transformation, plus il développe son caractère. Les thés blancs, jaunes et verts sont moins transformés et revêtent une saveur plus subtile et délicate. Les thés wulongs, rouges et puers sont quant à eux
plus corsés, riches et intenses.
Les noms donnés à chacun des thés sont inspirés d’une série de facteurs comme le moment de la récolte, la forme et la couleur naturelle des feuilles, leur couleur et leur apparence après le traitement, le lieu d’origine, l’imagination poétique ou les références légendaires et historiques.
